Être ici une fois de plus, pour un autre tour de ce Voyage du Pardon, est une source de grande joie et de beaucoup de lumière. J’ai observé beaucoup d’entre vous ; le parcours durant ce voyage n’a pas été facile ou simple. Certains se sont arrêtés à mi-chemin, se sont sentis impuissants, n’ont pas suffisamment ouvert leur cœur pour faire un pas en avant.
Je l’ai répété ici plusieurs fois : être intelligent n’est pas être sage. Vous êtes intelligents, mais quand il s’agit d’appliquer la sagesse, vous ne le pouvez pas, car la sagesse vient du cœur, elle vient de l’âme. La question que nous, nous tous, entendons le plus est : « Pourquoi je ne peux pas ? Pourquoi ne puis-je pas faire ce qui est demandé ?”
Je dirais qu’en premier lieu, la question est déjà fausse, car vous pouvez le faire, tout le monde le peut. Le point fondamental, c’est ce qui est à l’intérieur du cœur, c’est ce qui est émané. Et je dis, je le dirai et je le redirai encore : vous ne voulez pas continuer et ce “ne pas vouloir” vous amène à ce « je ne peux pas ». Toutes les âmes naissent identiques en puissance, comme s’il s’agissait d’un standard pour toutes les âmes. Certaines aiment utiliser leurs propres pouvoirs, peu importe la fréquence à laquelle elles les utilisent, parfois de manière inappropriée, mais elles le font. D’autres ont peur, une peur absurde de se tromper, alors elles ne s’en servent pas. Où vous placez-vous ? Je dirais dans le second groupe, car que vous pouvez le faire, c’est sûr, vous pouvez le faire. Mais vous ne voulez pas, par peur de ce que vous allez voir, par peur de ce que vous allez ressentir, par peur de ce que vous allez libérer.
Il y a beaucoup de croyances limitantes chez beaucoup d’entre vous. Et je dirais ici que beaucoup passent à autre chose, mais, au fond, ils ne croient à rien de ce qui se fait. Ils questionnent, ils n’acceptent pas. Au fond, pour eux, c’est mal, ce n’est pas bien. Et vous vous demandez toujours pourquoi vous ne pouvez pas ? Faites un exercice : allez devant le miroir, regardez-vous dans les yeux et demandez-vous : « Qu’est-ce que je ressens vraiment à propos de ce que je veux et ne peux pas obtenir ?” Laissez le cœur parler, peu importe ce qu’il dira, peu importe si vous découvrez que vous ne croyez pas, et que c’est pourquoi vous ne voulez pas le faire. Peu importe si vous avez peur de ce qui vous attend. Quelle que soit la réponse, l’important est que vous puissiez savoir exactement pourquoi vous “ne pouvez pas”.
Vous êtes nombreux à être sur un chemin sur lequel vous avez un obstacle. Beaucoup essaient de contourner l’obstacle, ils ne veulent rien faire à propos de cet obstacle, ils veulent le franchir et continuer sur le chemin. Beaucoup essaient de détruire l’obstacle, sans même savoir pourquoi il est là. Parfois, ils réussissent à détruire cet obstacle, parfois non. Et il y a ceux qui s’assoient, qui regardent l’obstacle et se demandent : « Mais comment est-il arrivé là ? Que dois-je retenir, apprendre de cet obstacle ? Qu’est-ce qu’il essaie de me dire ?
Laquelle de ces trois options est la meilleure ? Et je dirais que ce n’est pas seulement la meilleure, mais que c’est la bonne option, la troisième, car qu’aucun obstacle n’apparaît devant vous, sorti de nulle part, pour ne rien vous apprendre, juste pour vous barrer la route. Cela n’existe pas. Chaque obstacle a un fondement, il a un pourquoi, il a une raison d’être. Si vous essayez simplement de passer outre cet obstacle, vous pourriez même le réussir, mais devant vous, ce même obstacle reviendra en force. Celui qui a détruit l’obstacle et poursuivi son chemin, très bien, en quelque sorte, il a même réussi à avancer, mais l’obstacle se représentera aussi, car vous venez de le détruire, vous ne l’avez pas compris.
Alors, arrêtez de jouer aux victimes : “Oh, je ne peux pas, parce que c’est dur !” Non, ce n’est pas difficile et vous pouvez le faire. Tout ce que vous avez à faire est de regarder cet obstacle en face, de le regarder dans les yeux et de demander : « Qu’essayez-vous de m’apprendre ? Que dois-je apprendre de cet obstacle ?». Le jour où vous ouvrirez votre cœur et entendrez la réponse, aussi douloureuse soit-elle, vous le dépasserez l’obstacle, car vous vous êtes ouverts pour entendre la vérité, vous n’avez pas laissé votre égo vous guider, car c’est lui qui dit : “Non, vous ne pouvez pas, laisse tomber !”
Mais cet obstacle reviendra sans cesse dans votre vie, jusqu’au jour où vous déciderez de l’examiner. Et chaque fois qu’il revient, il revient plus fort. Alors pourquoi ne pas le détruire maintenant ? Ceci est être sage. C’est savoir que, plus tôt vous détruisez un obstacle, plus il est facile de le détruire. Plus vous vous refusez de le voir, plus il devient fort. Qu’est-ce que vous choisissez ?
Alors, arrêtons avec ce “je ne peux pas !” La phrase correcte est : “Je ne veux pas voir l’obstacle”. C’est la bonne phrase. « Il y a un obstacle sur mon chemin, mais je ne veux pas le voir » ; parfait, c’est la bonne phrase, non pas ” je ne peux pas “. Ce n’est pas en vous posant en victime – “Oh, je n’y arrive pas” – que vous avancerez, au contraire, vous serez de plus en plus en retard par rapport aux autres. Est-ce que c’est bien ceci que vous voulez ?
C’est une question de choix, je vous l’accorde. Faites donc le vôtre. Certains veulent s’asseoir là où ils sont et pleurer, car ils ne veulent pas regarder le problème en face. Maintenant, si vous souhaitez atteindre la Cinquième Dimension, vous devez regarder de face les obstacles qui se présentent à vous, vous devez les identifier. Si vous ne voulez pas, ce n’est pas grave, c’est votre choix.
Vous ne vous rendez pas compte de ce qui se passe, de la perte de temps que vous infligez à vous-mêmes, simplement en ne voulant pas voir, devant vous, ce qu’il y a de si clair à voir. Mais tout est une question de choix et chaque choix mène à un chemin, c’est certain. Je conseille simplement, à chacun d’entre vous, d’arrêter cette rhétorique. À ce stade de votre cheminement à tous, le « je ne peux pas le faire » ne doit plus exister. Comprenez ceci. Cependant, le « je ne veux pas voir ce qu’il y a devant moi », oui. Le jour où vous aurez le courage de voir ce qui vous atteint, vous pouvez être sûrs de pouvoir tout accomplir. |